Une réunion de courses est un ensemble de 6 à 9 courses se déroulant à la suite les unes des autres sur un même hippodrome. En général, une réunion est composée de courses au galop (plat et/ou obstacles) ou de courses au trot (attelé et/ou monté), mais rarement des deux.
La plupart des hippodromes sont gérés par des sociétés de course de province, regroupées en 10 Fédérations régionales. Les sociétés mères France Galop et SECF gèrent également directement 10 hippodromes en France. Ce sont elles qui définissent chaque année le calendrier des courses organisées.
L’activité des courses en France est très structurée. Elle repose sur des chevaux de course dont la propriété est réglementée, les autorisations de faire courir un cheval étant délivrées par les sociétés-mères. La profession d’entraîneur de chevaux de courses est également réglementée : elle nécessite l’octroi d’une licence délivrée par les sociétés-mères. Pour prendre part à une course, un cheval doit être « déclaré à l’entraînement », c’est–à-dire comme faisant partie de l’effectif d’un entraîneur habilité.
En France, seul le mode de pari sous forme mutualisée, qui fait jouer les parieurs en masse commune, est autorisé. Les paris sont enregistrés ou bien sur hippodrome, ou bien hors hippodrome en points de vente PMU ou par Internet, pour les courses supports aux paris à distance. Depuis 2010, tout opérateur agréé par l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) peut proposer des paris hippiques sur Internet. En octobre 2012, 8 opérateurs de paris hippiques en ligne disposent d’un agrément délivré par l’ARJEL : Betclic, Beturf, France Pari, Geny Infos, Joaonline, PMU, SPS Betting France, Zeturf.
Les sociétés-mères des courses sont chargées du versement des prix et allocations sur les courses organisées en France. En plus de cette dotation, les encouragements englobent les primes aux propriétaires, les primes aux éleveurs, ainsi que d’autres contributions (transport, autres indemnités). Ces encouragements sont alimentés par une part du prélèvement sur les enjeux, qui retourne à la filière. Le montant des encouragements évolue ainsi en lien avec la progression des enjeux sur les courses hippiques.
Licences pratiquant
Les licences délivrées par la FFE sont valables pour une saison sportive, qui s’étend du 01 septembre d’une année N-1 au 31 août de l’année N.
Pratiquer l’équitation en compétition nécessite l’octroi d’une licence spécifique complémentaire, en plus de la licence pratiquant. Cette pratique se répartit en 3 niveaux : club, amateur, professionnel. La FFE définit les règlements des compétitions équestres et en centralise informatiquement l’organisation. Les compétitions de niveau club ne font pas l’objet de dotations et depuis 2004, les compétitions de niveau amateur ne sont plus nécessairement dotées.
La plupart des structures proposant des prestations équestres en France sont adhérentes à la FFE. Ces groupements adhérents, au statut associatif ou professionnel privé, se répartissent entre des clubs équestres où l’activité d’enseignement prédomine, et des organisateurs dont l’activité réside dans l’organisation de compétitions ou autre rassemblement de cavaliers (randonnées, etc.).
Des cotations hebdomadaires sont établies par enquête auprès d’un échantillon d’entreprises d’abattage et diffusées par FranceAgrimer pour fournir des indicateurs sur le prix des animaux à l’entrée à l’abattoir. Il s’agit de prix hors taxe, exprimés en euros par kilo de carcasse, obtenus par moyenne nationale pondérée de cotations établies par des commissions régionales.
Les cotations relatives aux équidés distinguent 4 catégories d’animaux, selon la conformation, l’état d’engraissement et le poids de l’animal (quelque soit le sexe ou la race). Le « laiton » correspond à une carcasse légère à viande claire provenant d’un animal de moins d’un an ; le « poulain » concerne une carcasse plus lourde à viande plus foncée provenant d’un animal généralement âgé de 15 à 24 mois. Chez les chevaux d’âge, les carcasses légères (inférieures à 360 kg) correspondent à des chevaux de races légères de type sang, à la différence des carcasses lourdes (supérieures à 360kg) issues de « races lourdes » (races de trait).